30 AOUT : JOURNEE INTERNATIONALE POUR LES VICTIMES DE DISPARITIONS FORCEES
Depuis des mois, la presse internationale et les ONG tels que Human Right Watch (HRW) ou Amnesty International dénoncent un nombre de plus en plus croissant de cas de disparitions inexpliquées et d’arrestations injustifiées au Rwanda. Nos organisations respectives, signataires de ce présent communiqué, saisissent l’occasion de la Journée Internationale pour les victimes de disparitions forcées célébrée le 30 Août pour attirer particulièrement l’attention sur ces pratiques violentes et ignobles dont se rendent coupables régulièrement et impunément les autorités rwandaises.
Récemment encore le monde entier découvrait avec effroi et stupeur des images choquantes de plusieurs dizaines de corps sans vie, en apparence torturés et ligotés, flottant le long du Lac Rweru qui borde le Rwanda et le Burundi. Un spectacle inhumain qui laisse imaginer la souffrance et l’atrocité subies par ces malheureuses victimes avant de mourir.
Nos organisations respectives condamnent sans réserve ces meurtres gratuits et exigent en priorité des autorités rwandaises et burundaises qu’elles facilitent toutes les investigations qui pourraient conduire à l’identification rapide des victimes. Il est essentiel que les familles puissent offrir une sépulture digne à leurs chers regrettés. C’est un droit inaliénable à chaque personne. Nous insistons également à ce que tous les efforts soient entrepris pour inculper et traduire les coupables devant la justice afin qu’ils répondent de leurs actes abominables.
Cette découverte macabre vient s’ajouter à une série de disparitions inexpliquées constatées dans la Région et plus particulièrement au Rwanda. L’agence d’actualités Hirondelle, une Organisation Internationale de journalistes, publie dans sa dépêche du 30 juillet, la disparation de prisonniers évaporés dans la nature que les autorités pénitentiaires n’arrivent pas à expliquer. Le Département d’Etat américain suivi par les autres chancelleries occidentales, HRW et Amnesty International rapportent aussi régulièrement leurs inquiétudes sur les arrestations arbitraires des opposants et des voix dissidentes au régime dictatorial rwandais.
Pourtant, malgré les diverses mises en garde, le nombre de disparitions et de détentions dans le plus grand secret ne cesse de croitre. Les autorités rwandaises arrivent à justifier non sans gêne cette répression violente et sauvage par des prétextes malhonnêtes liés au terrorisme d’état, impossible à vérifier puisque tous les organes institutionnels de l’Etat sont assujettis au pouvoir en place.
Le peuple rwandais en a assez de vivre dans la terreur et l’angoisse permanente. Longtemps endeuillé par des conflits à visage découvert, il est victime aujourd’hui d’un autre type de conflit qui arrache silencieusement à la vie les ennemis supposés du régime actuel. Il est inacceptable que les autorités actuelles continuent à se soustraire de leurs obligations internationales relatives à la protection des droits de l’Homme.
La célébration, cette année, de la Journée Internationale des victimes des disparations forcées doit marquer le début de l’arrêt de ces méthodes anti-démocratiques. Nous exhortons les Nations Unies, les institutions internationales et les organismes de défense des droits humains à user de toutes leurs influences pour contraindre fermement le régime dictatorial actuel au respect total du droit à la vie et à la liberté du peuple rwandais.
Nos organisations respectives réitèrent leurs déterminations à tout mettre en œuvre pour briser la culture d’impunité qui prévaut actuellement au Rwanda. Nous appelons de nouveau le régime dictatorial de Kigali à favoriser les conditions conduisant à l’émergence d’un Etat de droit, seul garant de la protection et émancipation du peuple rwandais.
Récemment encore le monde entier découvrait avec effroi et stupeur des images choquantes de plusieurs dizaines de corps sans vie, en apparence torturés et ligotés, flottant le long du Lac Rweru qui borde le Rwanda et le Burundi. Un spectacle inhumain qui laisse imaginer la souffrance et l’atrocité subies par ces malheureuses victimes avant de mourir.
Nos organisations respectives condamnent sans réserve ces meurtres gratuits et exigent en priorité des autorités rwandaises et burundaises qu’elles facilitent toutes les investigations qui pourraient conduire à l’identification rapide des victimes. Il est essentiel que les familles puissent offrir une sépulture digne à leurs chers regrettés. C’est un droit inaliénable à chaque personne. Nous insistons également à ce que tous les efforts soient entrepris pour inculper et traduire les coupables devant la justice afin qu’ils répondent de leurs actes abominables.
Cette découverte macabre vient s’ajouter à une série de disparitions inexpliquées constatées dans la Région et plus particulièrement au Rwanda. L’agence d’actualités Hirondelle, une Organisation Internationale de journalistes, publie dans sa dépêche du 30 juillet, la disparation de prisonniers évaporés dans la nature que les autorités pénitentiaires n’arrivent pas à expliquer. Le Département d’Etat américain suivi par les autres chancelleries occidentales, HRW et Amnesty International rapportent aussi régulièrement leurs inquiétudes sur les arrestations arbitraires des opposants et des voix dissidentes au régime dictatorial rwandais.
Pourtant, malgré les diverses mises en garde, le nombre de disparitions et de détentions dans le plus grand secret ne cesse de croitre. Les autorités rwandaises arrivent à justifier non sans gêne cette répression violente et sauvage par des prétextes malhonnêtes liés au terrorisme d’état, impossible à vérifier puisque tous les organes institutionnels de l’Etat sont assujettis au pouvoir en place.
Le peuple rwandais en a assez de vivre dans la terreur et l’angoisse permanente. Longtemps endeuillé par des conflits à visage découvert, il est victime aujourd’hui d’un autre type de conflit qui arrache silencieusement à la vie les ennemis supposés du régime actuel. Il est inacceptable que les autorités actuelles continuent à se soustraire de leurs obligations internationales relatives à la protection des droits de l’Homme.
La célébration, cette année, de la Journée Internationale des victimes des disparations forcées doit marquer le début de l’arrêt de ces méthodes anti-démocratiques. Nous exhortons les Nations Unies, les institutions internationales et les organismes de défense des droits humains à user de toutes leurs influences pour contraindre fermement le régime dictatorial actuel au respect total du droit à la vie et à la liberté du peuple rwandais.
Nos organisations respectives réitèrent leurs déterminations à tout mettre en œuvre pour briser la culture d’impunité qui prévaut actuellement au Rwanda. Nous appelons de nouveau le régime dictatorial de Kigali à favoriser les conditions conduisant à l’émergence d’un Etat de droit, seul garant de la protection et émancipation du peuple rwandais.
Fait à Bruxelles,
Le 30 Août 2014
Signataires: Jambo asbl, CLIIR org, CPCH, Synergies Africaines en Belgique, RIFDP, GCRHR