CLIIR dénonce et condamne : multiples rafles de jeunes gens et d’hommes valides ; enlèvements et disparitions des cadres et intellectuels hutu, enrôlement forcé pour aller combattre en République Démocratique du Congo.
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Dans la nuit du 12 au 13/07/1998, des hommes armés et en tenue militaire ont attaqué et tué plusieurs dizaines de personnes à l’Auberge d’accueil « PENSEZ-Y » (Secteur REMERA, Commune TARE, Préfecture KIGALI-Rural).
Le CLIIR a accumulé depuis le début de 1997 plusieurs témoignages attestant d’un «génocide» sous couvert de «guerre civile». Le Centre a déjà écrit plusieurs lettres aux différents responsables américains depuis 1996.
Le Centre dénonce et condamne les différentes tentatives d’enlèvement de Monsieur Vincent NDIKUMANA, Secrétaire de l’ancien Ministre Seth SENDASHONGA, assassiné à Naïrobi le 16 mai 1998.
Si l’opinion s’est interrogée sur les conditions entourant le plaidoyer de culpabilité intégrale du Chef du gouvernement intérimaire du 09/04 au 17/07/1994, le CLIIR a salué que l’intéressé assume sa part de responsabilité.
Le CLIIR a appris avec douleur l’assassinat de Mr Seth SENDASHONGA, survenu le samedi 16 mai 1998, à 16h à Naïrobi (KENYA)
Cri d’alarme : Le CLIIR lance en appelle aux autorités rwandaises et à la Communauté Internationale, pour intervenir d’urgence afin de désamorcer le plan de massacre des détenus de la prison centrale de Kigali (dénommée « 1930 »).
Le Centre dénonce le FPR qui manipule les médias, les diplomates et les observateurs occidentaux et qui, après l’épuration ethnique de Ruhengeri et Gisenyi, veut poursuivre son plan macabre sur Gitarama.
Le Centre dénonce et condamne les multiples rafles inquiétantes et injustifiées opérés par l’Armée Rwandaise contre les habitants de la Capitale Kigali en général, mais qui visent la communauté hutue d’une façon particulière.
Les militaires de l’APR prétextent des affrontements les ayant opposés à un prétendu groupe “d’infiltrés” en commune KARAGO (Gisenyi) pour mener des “opérations de représailles” à grande échelle contre des civils hutus non armés.